Le Bonheur des Erreurs !
Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de ce que tout être humain commet un jour ou l’autre :
Des erreurs !
Si vous n’en faites pas, amis lecteurs, merci de m’indiquer de quelle planète vous venez ! 😂
A priori, tout le monde en fait...
Mais personne n’aime les erreurs.
Entre celles des autres, qui peuvent nous nuire et que nous nous empressons parfois de pointer du doigt…
Et nos propres erreurs, dont nous portons honteusement le poids en nous…😞
Autant dire que vous avez peut-être du mal à comprendre comment j’ai pu associer dans le titre les mots « erreurs » et « bonheur » !
Pourtant, ce n’est pas une erreur de ma part !
Lisez la suite pour comprendre la logique… [si, si, y en a une, je vous assure ! 😉]
Pourquoi ce sujet ?
Parce que la façon dont j’appréhende aujourd’hui mes erreurs a beaucoup évolué par rapport au passé !
Or cette évolution a été permise par mon pouvoir de résilience.
Et comme vous avez vous aussi ce pouvoir, ça peut donc vous être utile de lire ce qui suit ! 😉
Mais il y a une raison bien plus simple au choix de ce sujet....
Parce que ça m’est venu comme ça ! 😄🤣
J’étais dans ma cuisine…
Au beau milieu de la nuit…
Assise sur une chaise…
Le regard fixé sur ma tasse de thé encore fumante… ☕
Un peu perdue dans mes pensées (« Comme d’habitude !», diraient mes proches).
Je faisais sereinement un petit point sur ce que j’avais fait de travers ces derniers temps…
Quand soudain j’eus un flash ! ⚡
Je m’aperçus, avec le foudroiement de l’éclair, que je n’appréhendais plus du tout mes erreurs comme par le passé !
Une réflexion s’est alors imposée à mon esprit, et c’est cette réflexion que je voudrais partager avec vous dans cet article.
Du temps des erreurs plombantes...
Alors, par le passé, pour vous donner une idée, j’étais du genre hyper angoissée à la moindre petite erreur que je pouvais commettre.
Chacune de ces erreurs (qui avec le recul n’avaient pourtant rien de si graves) avait un impact démesuré dans mon esprit.
Elle me confortait dans la conviction que j’avais à l’époque d’être nulle de chez nulle...
Et condamnée à tout foirer.😓
Vous voyez un peu le tableau, et le manque de confiance en soi qui en toile de fond venait obscurcir mon quotidien…
Du haut de mes 42 ans, quand je repense à cette période de ma vie, je souris...
Car je me rends compte que derrière tout ça se cachait un autre problème.
Sans en avoir réellement conscience, si je vivais si mal mes erreurs à l’époque, c’est parce qu’elles venaient me rappeler que…
Je n’étais pas parfaite !
Le refus des imperfections et le manque d'amour de soi
Aujourd’hui, je vis très bien le fait de ne pas être parfaite ! 😊
Mais par le passé, ma quête inconsciente de perfection, ma volonté d’être toujours irréprochable (dans tout et envers tout le monde !) m’amenait malgré moi à faire de mes erreurs des psychodrames personnels.
« Quoi !? J’ai commis un impair ! Une maladresse ! Une erreur de jugement ! J’ai blessé autrui sans le vouloir ! 😱 Qu’on me pende haut et court ! », semblait s’exclamer une partie inconsciente de mon être.
La partie blessée, l’écho du passé.
Celle de l’enfant désolée… qui aurait presque eu envie de s’excuser d’exister.
À être toujours trop exigeante envers moi-même (et à l’extrême inverse, trop tolérante envers les autres 😁), j’avais souvent l’impression de ne jamais être à la hauteur de rien.
Et c’est là que se met en place le cercle vicieux :
Si je ne suis pas à la hauteur, c’est que je suis nulle..
Et si je suis nulle, je ne mérite pas l’estime des autres, etcétéra.
L’impact des erreurs sur l’estime et la confiance en soi
Bref, face aux erreurs, on prend la fâcheuse habitude de se dévaloriser.
Et fort de cette croyance négative sur soi, on finit même par s’auto-saboter…
Comme pour se conforter un peu plus dans l’idée que, décidément, on est tout juste bon à faire des erreurs !
Et puisque par ce mécanisme, on sape tous les jours un peu plus notre estime personnelle, un beau matin, on se réveille avec une confiance en soi réduite en peau de chagrin.
Or quand on manque d’assurance en ses capacités personnelles, on a tendance à multiplier les erreurs.
Pas parce qu’on est objectivement nul ou maudit…
Mais juste parce que nous sommes convaincus de l’être !
[Je vous renvoie ici à un article où j’évoque le pouvoir des croyances : Loi de l’attraction : attire-t-on ce que l'on vibre ?]
Finalement, bien souvent, nous nous plaçons nous-même en situation d’échec, mais sans nous en apercevoir.
En perdant toute objectivité, pris dans le vacarme des émotions, nous ne focalisons plus que sur nos erreurs, nos échecs…
Au point d’en oublier nos qualités, nos réussites et tout ce qui viendrait contredire le fait que nous sommes bon à rien.
... Á celui des erreurs bénéfiques
Retour à ma tasse de thé encore fumante que je contemple avec sérénité, en méditant sur mes erreurs. 🌸
Moment de grâce où je pris conscience que mon regard sur mes erreurs, et donc mon rapport à moi-même, avait changé du tout au tout ! 😍
Je ne m’étais même pas rendu compte de l’évolution !
Il a fallu cette pause méditative, et quelques erreurs récentes, pour que j’ouvre les yeux sur cette métamorphose.
La perfection des imperfections et l’amour de soi
Jamais par le passé, je n’aurais été en mesure d’aborder si sereinement mes faiblesses.
Je me serais certainement auto-flagellée.
Et j'aurais sans doute imaginé le pire sur les conséquences de mes erreurs.
Le stress m’aurait alors envahie.
Tout comme un sentiment diffus de tristesse ou de culpabilité.
Là, rien de tout ça ! 🤩
Je fus surprise de voir à quel point il m’était presque agréable de considérer mes erreurs avec bienveillance et tranquillité.
Non pour m’auto-flageller !
Juste pour réfléchir à un moyen de mieux faire à l’avenir. 💡
Ça y est, victoire !
J’étais enfin dans l’authenticité pure...
Dans la pleine conscience de mon inévitable imperfection !
Comme tout être humain, j’ai fait, et je ferai sans doute encore, des erreurs, mais ce n’est pas grave.
Comme tout être humain, je suis faillible, mais ce n’est pas grave.
C’est même stimulant d’accepter ses lacunes et de voir derrière chaque erreur une occasion de faire mieux la prochaine fois !
Sans plus chercher la perfection !
Mais dans le désir profond de s’améliorer avec le temps...
Au fil de nos erreurs et grâce à nos « échecs » !💕
L’erreur : une opportunité d’apprendre
La conséquence positive de ce changement de perception, c’est que dès lors que l’on considère ses erreurs comme une opportunité d’apprentissage, on n’a plus peur ni de commettre des erreurs ni d’échouer.
On ose enfin agir, prendre de nouveaux risques, en acceptant l’éventualité de se tromper.
Si l’on se trompe, on n’en fait plus un drame.
On se sert de l’erreur pour avancer dans une meilleure direction. ▶️
En définitive, si mes erreurs passées m’ont freinée dans mon évolution (car par peur de mal faire, on finit par ne plus oser prendre d’initiatives ou de risques), aujourd’hui mes faux-pas m’aident au contraire à évoluer…
Ce qui constitue un moteur de résilience !
La résilience, c’est le fait de transformer le négatif en positif.
De rebondir sur ses erreurs pour qu’elles ne soient plus vécues comme des échecs, mais comme des apprentissages.
La vie est un apprentissage permanent, et c’est ce qui, à mes yeux, la rend merveilleusement stimulante.
Bien sûr, il ne s’agit pas non plus de s’enorgueillir de ses erreurs ou de les minimiser systématiquement...
De tomber dans l’auto-complaisance...
Mais juste de les assumer et d’en tirer profit.
Parce que c’est ainsi et seulement ainsi que vous gagnerez en amour de vous-même, en niveau de joie, et que vous servirez votre croissance.
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